
FRANÇOIS HÉBERT
Après cinq années de droit public, François Hébert entre à la Fémis au sein du département scénario (2010-2014). A sa sortie de l'école, il co-écrit pour des performances et installations-vidéo pour l'art contemporain et réalise plusieurs court-métrages sélectionnés en festival (Clermont-Ferrand, FIFIB). Son travail se centre autour de la notion d’effondrement – qu’il soit intime ou collectif – et questionne la place du non-humain dans la grammaire cinématographique.
En 2018, il est admis comme pensionnaire à l'Académie de France à Rome pour une résidence de création, de recherche ou d’expérimentation d’une durée d’un an à la Villa Médicis (section écriture cinématographique). Il y organise, avec le peintre Thomas Lévy-Lasnes et l'historien d'art Riccardo Venturi le colloque « Reconstruire le regard » : mettant en commun philosophes et scientifiques, militants et artistes, ce chantier a été l'occasion d'échanger pour savoir comment les arts, conscients de la trajectoire empruntée par nos sociétés, peuvent participer à la transformation de nos imaginaires. Depuis 2020, il a rejoint le doctorat SACRe (PSL) dans lequel il travaille, par la recherche et par la création, son sujet de thèse « Expériences de l'effondrement, la guérison par les images. ».
Le Songe de Joseph est son premier court-métrage de fiction.